Après “La Femme de mon frère et Babysitter”, la Québécoise Monia Chokri, un visage connu des films de Xavier Dolan (“Les Amours imaginaires, Laurence Anyways”), présente son troisième long-métrage derrière la caméra, “Simple comme Sylvain”.
Monia Chokri sur son évolution comme réalisatrice
“J’ai l’impression que je suis moins dans la posture… Après, ça bouge tout le temps, c’est ça qui est beau dans la création, ça va avec l’esprit dans lequel on est quand le fait. Parfois on le fait avec adversité, parfois avec plus de sérénité, mais c’est toujours intéressant”.
Sur la composition des images et les mouvements de la caméra
“Comme le sujet est sensuel et amoureux, j’avais envie de cette rondeur dans le film, un peu en rupture avec mon travail précédent. […] J’ai beaucoup regardé le cinéma de Robert Altman, qui m’a vraiment inspirée au niveau du travail de mouvements de caméra”.
Magalie Lépine-Blondeau sur son personnage
“Sophia, c’est une femme que j’adore ! Je reconnais son trouble, sa quête, son désir d’émancipation, mais elle appartient aussi à son milieu, à sa famille, à son éducation… C’est un personnage qui est plein d’empathie et de tolérance, mais […] elle est tout de même perméable au regard des autres”
Plot
Sophia, professeure de philosophie, quarante ans, vit une relation stable avec Xavier, dans un certain conformisme social. De vernissages d’exposition en interminables dîners, dix années de mariage se sont déjà écoulées. Sylvain, charpentier, est chargé des travaux de rénovation de leur nouvelle maison de campagne. Lorsqu’elle rencontre Sylvain, la vie de Sophia est chamboulée. Les contraires s’attirent, mais cela peut-il durer ?