Présenté dans le Concours Longmétrages au 41ème Torino Film Festival, “Camping Du Lac” de Eléonore Saintagnan nous amène dans le monde d’un camping très singulier, un petit monde à part. Avec sa narration de docu/fiction, la réalisatrice crée une dimension narrative curieuse et très fascinante.
Réalisme et fantastique
“Camping Du Lac” est un rencontre de réalisme et de fantastique, la vie quotidienne du camping est très vraie, mais il ya toujours des références au fantastique, avec le lc qui devient le règne d’un mystère, finalement révélé dans le final.
La structure narrative
Pour obtenir le résultat voulu, avec un budget minimum ( celui d’un court-métrage) Eléonore Saintagnan a décidé de donner au film la structure d’un journal personnel, où un voix off racontait , et parfois changeait, ce qui arrivait sur l’écran. Tout a été créé à partir des vies réelles des habitants du camping, qui sont devenu les acteurs du film.
Plot
Éléonore roule vers l’ouest. Elle tombe en panne en plein milieu de la Bretagne. Elle y loue un bungalow, dans un terrain de camping avec vue sur le lac, dans lequel, dit-on, vit une bête
légendaire. Contrainte à la flânerie dans ces lieux isolés, elle découvre ses habitants, puis les touristes qui s’installent avec la canicule. De mobil-home en mobil-home, elle observe le présent, convoque le passé et se laisse envahir par la fiction.