“Little Jaffna“, de Lawrence Valin, présenté hors compétition dans la Semaine de La Critique au festival de Venise, est le nom donné par les Parisiens à un quartier proche du centre ville où vit une importante communauté Tamil. Le film raconte l’histoire de cette communauté à travers les yeux de Michael, un policier parisien d’origine tamoule qui infiltre un groupe criminel connu pour ses extorsions et son blanchiment d’argent. Lawrence Valin nous parle de son film, de ses inspirations et de son esthétique.
Une communauté jamais racontée qui méritait de l’être
Avec “Little Jaffna“, Lawrence Valin veut rendre hommage à sa communauté, la communauté tamoule, qui vit en France depuis plusieurs générations, mais aussi à son pays dont la guerre est l’une des nombreuses guerres oubliées de notre planète. Le cadre du roman policier est un stratagème pour rendre l’histoire plus intéressante et lui donner un caractère contemporain et dramatique.
Esthétique des films de genre et inspirations
Lawrence Valin a de nombreuses références importantes en matière de cinéma et de narration à l’écran. Son objectif principal est de rendre des histoires particulières universelles et de captiver le public mondial. Il a vu et voit beaucoup de cinéma, sachant qu’il veut prendre de ses mythes (Tarantino, Nolan pour n’en citer que quelques-uns) les secrets qui font d’eux des maîtres.
Plot
En 2008 à Paris, Michael Beaulieu, un jeune flic issu des bas-fonds est désigné par la DCRI pour infiltrer une organisation indépendantiste tamoule, afin d’en faire tomber l’un de ses plus grands argentiers. Mais en plongeant dans cette communauté, Michael va peu à peu s’identifier à ceux qu’il doit détruire…