Lætitia Dosch nous parle de son premier long-métrage en tant que réalisatrice (et comédienne), plein de vivacité dans l’écriture et de sens de l’absurde dans le sens de la composition des situations, un film qui parvient à faire rire tout en posant des questions éthiques graves et urgentes. Sélectionné dans la section Un Certain Regard.
Sur le cas du chien Cosmos: “On transforme les chiens pour qu’ils deviennent ce qu’on a besoin qu’ils soient, et dès qu’un chien dérape, mord…. évidemment on peut remplacer “les chiens” par “les femmes”, pour moi, dans cette phrase, et je fais beaucoup de parallèles là-dessus.”
“Il y a beaucoup de violence dans ce film, même si c’est une comédie. Ça parle beaucoup de violence parce que ma peur de la violence est très grande et je trouve qu’il y en a beaucoup, partout. Ce que j’aimerais, c’est que la nature de chacun soit respectée, que les besoins de chacun soient respectés.”
“Je voulais des personnages très dessinés, comme dans les romans graphiques, les BD, comme dans les films américains en fait, où il y a souvent des personnages très dessinés extérieurement (avec des gros T-shirts, un œil qui louche…), mais qui sont en même temps crédibles : on les voit vibrer, ils sont vrais. Donc je voulais ça, et après j’ai eu envie de mettre beaucoup de couleurs partout et du dark, des trucs dark derrière, enfin contrastés.”
Plot
Avril, avocate abonnée aux causes perdues, s’est fait une promesse : sa prochaine affaire, elle la gagne! Mais lorsque Dariuch, client aussi désespéré que sa cause, lui demande de défendre son fidèle compagnon Cosmos, les convictions d’Avril reprennent le dessus. Commence alors un procès aussi inattendu qu’agité: le procès du chien.